Je viens de terminer une première semaine d’aventures dans le massif des Écrins en compagnie de Charles-Antoine Dupont. Quel bonheur de ressentir l’ivresse des hauteurs au pays de Gaston Rébuffat et des légendes de l’alpinisme français. Il y a tant à voir, à gravir! Nous avons arrêté nos choix sur les très esthétiques aiguilles centrale et occidentale du Soreiller, l’aiguille Dibona et l’Ailefroide orientale. De belles courses classiques qui nous ont permis d’améliorer notre travail en cordée.

J’aime comment la montagne se dévoile. Imposante et intimidante d’abord, les perspectives qu’on en a changent plus on s’en approche. Des détails se révèlent et soudain des passages apparaissent. Ça passe… ou pas! Et parvenu au sommet, on éprouve la satisfaction de ne plus avoir à aller plus haut. Arrêter là, c’est parfait.

En montagne, je retrouve tout se qui me fait vibrer dans le monde nordique: l’isolement, l’horizon, la roche, les plantes rares et précieuses, la neige, la proximité pure et simple avec les éléments. On est bien, tout simplement.

… et maintenant, cap sur la Suisse pour de nouvelles découvertes!